Les katas du kendo.
Kata n°1 - Ipponme Kata n°2 - Nihonmme
Kata n°3 - Sanbonmme Kata n°4 - Yohonmme
Kata n°5 - Gohonmme
Intérêt de la pratique des katas.
Les katas du kendo ont étés formalisés à partir des formes de plusieurs écoles de ken jutsu en 1912. Ils représentent en quelque sorte les racines, les sources du kendo moderne.
Il y a 7 katas avec tachi (sabre long) et 3 avec kodachi (sabre court).
Pour le pratiquant de kendo, la pratique des katas peut sembler ne pas avoir grand chose à voir avec les movements d'un geiko ou d'un shiai, pratiqués avec un shinai. Il y a pourtant grand intérêt à acquérir une bonne maitrise des katas, pour les raisons invoquées dans le Nippon Kendo Kata Instruction Manual (2003).
La pratique des katas apporte donc l' "essence", le principe moteur des mouvements de l'art du sabre, (au même titre que le iaido), qui permettent l'éxécution correcte, en temps réél cette fois, des techniques du kendo.
Il y a 7 katas avec tachi (sabre long) et 3 avec kodachi (sabre court).
Pour le pratiquant de kendo, la pratique des katas peut sembler ne pas avoir grand chose à voir avec les movements d'un geiko ou d'un shiai, pratiqués avec un shinai. Il y a pourtant grand intérêt à acquérir une bonne maitrise des katas, pour les raisons invoquées dans le Nippon Kendo Kata Instruction Manual (2003).
- Orientation correcte du datotsu : le shinai doit être considéré comme un vrai katana, aussi l'orientation de la lame (hasuji) est trés importante. Le bokuto ou bokken utilisé dans la pratique des katas donne une bonne sensation de la lame et participe à la bonne visualisation du shinai comme sabre.
- Appréciation des distances et du timing : les mouvements épurés du kata permettent l'apprentissage du ressenti de la bonne distance (ma ai) et du timing de coupe (kiri).
- Déplacements : les katas développent les techniques de déplacement et de mouvement du corps (tai sabaki), ce qui est transposable directement dans la pratique du kendo.
- Développement de la concentration : les mouvements en kata s'exécutent sans armure; il est donc essentiel de maitriser à chaque instant son arme, pour ne pas blesser son partenaire, donc d'être concentré sur l'instant et l'action présente.
- Contrôle de l'énergie interne : la pratique des katas participe au développement du contrôle de notre énergie interne (le KI (voir la section sur le ki)). Le ki ne se voit pas, mais il se ressent, à l'intérieur de soi, et à l'extérieur par le partenaire et les observateurs. L'expression du ki nécessite les bonnes attitudes, une bonne respiration, un bon relâchement du corps, une perception du tanden, un esprit calme et serein. Si votre niveau d'énergie interne (kigurai), est élevé, vous vous sentirez fort et en confiance, et votre partenaire le ressentira comme une pression : c'est le seme. Certains maîtres disent : "faites un bon seme avant de frapper".
- Uchitachi est théoriquement le plus gradé, car il est en quelque sorte celui qui initialise les positions et mouvements et contrôle les distances. Il doit aider shitachi à se concentrer sur sa technique.
- Shitachi est celui qui apprend la technique. Il doit suivre les mouvements d'uchitachi et éxécuter ses propres actions de manière déterminée.
La pratique des katas apporte donc l' "essence", le principe moteur des mouvements de l'art du sabre, (au même titre que le iaido), qui permettent l'éxécution correcte, en temps réél cette fois, des techniques du kendo.