La respiration pendant Mokuso
Mokuso est une phase importante de la pratique d'un Art Martial. Il se pratique au tout début de la séance et à la fin, en position seïza.
Le Mokuso du début sert à faire le calme dans son esprit, à laisser le monde et ses problèmes et préoccupations à l'extérieur du Dojo, et à se concentrer sur la séance à venir.
Le Mokuso de la fin sert à relâcher le corps et l'esprit de l'activité intense de la séance, à faire le vide et retrouver le sérénité.
Le cycle de respiration se fait en 3 phases :
Vous pouvez, selon vos capacités respiratoires, modifier les durées indiquées ci-dessus, mais l'essentiel est de le faire sans effort, pour ne pas induire de tensions perturbatrices.
Le Mokuso du début sert à faire le calme dans son esprit, à laisser le monde et ses problèmes et préoccupations à l'extérieur du Dojo, et à se concentrer sur la séance à venir.
Le Mokuso de la fin sert à relâcher le corps et l'esprit de l'activité intense de la séance, à faire le vide et retrouver le sérénité.
Le cycle de respiration se fait en 3 phases :
- Inspiration
- Maintien
- Expiration
- Inspiration : inspirez doucement par le nez, pendant 3 ou 4 secondes, en visualisant l'air descendant jusqu'à votre "tanden" (c'est le point situé environ 3 cm sous votre nombril, à l'intérieur de votre corps; en quelque sorte, votre centre de gravité). Ceci permet une respiration profonde. Vos épaules ne bougent pas, c'est votre abdomen qui se gonfle sous la poussée du diaphragme qui s'abaisse; ceci vous donne un plus grand volume d'air qu'une respiration thoracique (en gonflant les poumons).
- Maintien : à la fin de la phase d'inspiration, retenez l'air, visualisez le dans le tanden, pendant 2 à 3 secondes. Relachez bien tous vos muscles, notamment les épaules, le visage, le cou, tout doit converger vers le tanden.
- Expiration : Expirez très lentement par la bouche, légèrement entrouverte, pendant 10 à 15 secondes, en contrôlant le flux avec votre abdomen; plus l'expiration sera lente, plus l'impression de calme et de détente sera ressentie. N'expirez pas à fond, vous auriez une sensation d'asphixie, et nous voulons que tout se passe en douceur. Lorsque vos poumons sont vides sans contraction d'aucune sorte, vous recommencez le cycle d'inspiration.
Vous pouvez, selon vos capacités respiratoires, modifier les durées indiquées ci-dessus, mais l'essentiel est de le faire sans effort, pour ne pas induire de tensions perturbatrices.