La respiration pendant l'entrainement et le geiko.
Le kiaï est utilisé principalement pour la respiration dans les phases actives de l'entrainement et du combat.
Le kiaï n'est pas un cri qui sort de la gorge, mais une puissante expiration qui vient de l'abdomen, du tanden en particulier. C'est la forte contraction des abdominaux qui soulève le diaphragme et expulse l'air et provoque un bruit puissant et profond.
De cette manière, le CO2 est expulsé quasiment complétement, ne stagne pas dans le sang en créant des toxines, et laisse place à l'entrée massive d'oxygène frais à l'inspiration qui suit.
Le second effet du kiaï est celui de surprise, qui provoque une certaine confusion des sens de l'adversaire et le rend plus vulnérable.
De plus, le kiaï est l'élément unificateur de l'énergie intérieure (votre relâchement, votre tonus, votre volonté), le ki, du coup, de sabre, de poing, de pied, ken, du corps qui se déplace, taï, tout cela simultanément, pour une explosion d'efficacité, le ki ken taï no ichi.
Une analogie occidentale est le "HAN" du bucheron, qui lui permet d'unir son esprit (sa volonté de couper l'arbre), son arme (sa hache), et son corps, qui s'engage tout entier dans le mouvement.
En japonais, aï signifie union, ki énergie, le kiaï est donc l'union des énergies: de l'esprit, de l'arme, du corps. Le bucheron, comme Mr Jourdain, fait du ki ken taï, comme ce dernier faisait de la prose, sans le savoir!
Le cycle est donc à peu près le même que pendant mokuso, sauf que la phase d'expiration, au lieu d'être lente et calme, est rapide et brutale, bien qu'un kiaï puisse être maintenu pendant un certain temps, lorsque l'on veut exprimer à l'adversaire sa détermination et sa force.
Au début, on a quelques difficultés à crier; c'est normal, on ne crie pas comme ça à tort et à travers dans la vie courante. Mais après un petit laps de temps, comme tous les autres dans le dojo expriment leur kiaï, on fait pareil sans appréhension ni peur du ridicule.
Le kiaï n'est pas un cri qui sort de la gorge, mais une puissante expiration qui vient de l'abdomen, du tanden en particulier. C'est la forte contraction des abdominaux qui soulève le diaphragme et expulse l'air et provoque un bruit puissant et profond.
De cette manière, le CO2 est expulsé quasiment complétement, ne stagne pas dans le sang en créant des toxines, et laisse place à l'entrée massive d'oxygène frais à l'inspiration qui suit.
Le second effet du kiaï est celui de surprise, qui provoque une certaine confusion des sens de l'adversaire et le rend plus vulnérable.
De plus, le kiaï est l'élément unificateur de l'énergie intérieure (votre relâchement, votre tonus, votre volonté), le ki, du coup, de sabre, de poing, de pied, ken, du corps qui se déplace, taï, tout cela simultanément, pour une explosion d'efficacité, le ki ken taï no ichi.
Une analogie occidentale est le "HAN" du bucheron, qui lui permet d'unir son esprit (sa volonté de couper l'arbre), son arme (sa hache), et son corps, qui s'engage tout entier dans le mouvement.
En japonais, aï signifie union, ki énergie, le kiaï est donc l'union des énergies: de l'esprit, de l'arme, du corps. Le bucheron, comme Mr Jourdain, fait du ki ken taï, comme ce dernier faisait de la prose, sans le savoir!
Le cycle est donc à peu près le même que pendant mokuso, sauf que la phase d'expiration, au lieu d'être lente et calme, est rapide et brutale, bien qu'un kiaï puisse être maintenu pendant un certain temps, lorsque l'on veut exprimer à l'adversaire sa détermination et sa force.
Au début, on a quelques difficultés à crier; c'est normal, on ne crie pas comme ça à tort et à travers dans la vie courante. Mais après un petit laps de temps, comme tous les autres dans le dojo expriment leur kiaï, on fait pareil sans appréhension ni peur du ridicule.