Ce soir, en, Iaïdo, nous avons fait une séance orientée sur les parades (gaeshi).
Quelques points se sont dégagés pour moi :
1 - Entre le moment où l'adversaire arme son coup, et celui où il fini sa frappe, il y a toute une série de temps intermédiaires qui appellent une parade particulière :
             - contre direct si l'on peut réagir au départ du coup
             - baraï (balayage vers le haut en virgule) un peu plus tard
             - dégagement et esquive du corps ensuite
2 - Il faut éviter de vouloir dévier la lame de l'adversaire trop tôt; il faut un grand mouvement latéral pour dévier le bout du sabre de l'adversaire des 30 centimêtres nécessaires, il suffit d'un petit geste de déplacement et de rotation de son sabre pour dévier celui de l'adversaire si on le prend à la moitié ou moins.
3 - L'adversaire qui attaque a un pas à faire. Lorsque l'on défend, ce pas n'est pas (toujours!) nécessaire, et donc on a plus de temps que son opposant pour réagir, et prendre la bonne décision d'action.

Lors de notre dernier entrainement de Iaïdo, James Chopin, notre senseï, nous a fait travailler les déplacements, les taï sabaki. Pour cela, nous avons en fait eu droit à un entrainement d'Aïkido, discipline que maîtrise et qu'a enseigné James. Ayant moi-même pratiqué l'Aïkido il y a plus de 45 ans (eh oui!), j'ai trouvé un grand plaisir à réexécuter ces mouvements si fluides, si circulaires jusqu'à ce que je me rende compte vraiment que les déplacements de Iaîdo et de Kendo relevaient de la même technique de base, simplement masquée par la spécificité de l'utilisation du sabre et l'aspect un peu statique de  l' exécution des katas. Mais justement, je crois qu'il faut essayer de  rendre les katas dynamiques par des déplacements justes, stables et rapides.
Une très bonne leçon ! du moins pour moi, car ce billet n'engage que moi.
Marcel