Jean-Pierre nous relate ici son expérience vécue sur le Chemin de Compostelle. Pas sans rapport avec la "Voie"!
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Un pélerinage n'est pas un voyage ordinaire. La lente pérégrination sur les antiques chemins de Saint Jacques de Compostelle est aujourd'hui souvent vécue comme une quête de liberté.
Changer quotidiennement d'horizon, entreprendre un voyage culturel, avoir chaque jour des heures et des heures réservées à la reflexion : quel luxe à notre époque.
Un tel voyage est une parenthèse dans l'agitation quotidienne; c'est aussi un repos de l'esprit qui a besoin de se ressourcer; c'est également l'apprentissage de la liberté!
Sur le chemin, je n'ai jamais regretté mon parti-pris de solitude, même si souvent, j'ai apprécié la rencontre fortuite de pèlerins.
Un des grands bénéfices de ce voyage c'est son aura de liberté: tout porter sur soi, ne dépendre de personne ni d'une machine, s'arréter où et quand bon vous semble!
On découvre aussi une nouvelle arithmétique du temps; on a l'impression de vivre dans un monde second, en marge du monde réel. Dans un monde qui, sous l'apparence du nôtre, serait détendu aux deux sens du terme : décontracté quant à son mode de vie, mais aussi considérablement étiré! En effet, pour qui chemine à 4 kilomètres/heure, les villages et restaurants se font rares...
La vraie découverte, c'est aussi celle de la fatigue physique, donc du plaisir du repos, de la soif, donc du rafraichissement.
Cette expérience enrichissante intérieurement qui est de suivre un chemin, une voie, n'est pas sans rapport avec ce que je vis dans ma pratique des Arts Martiaux.
Dés l'aurore, vous avez derrière vous la lumière, elle vous poussera aux épaules, elle vous imposera votre ombre, cet autre vous-même.
La vraie difficulté? ce n'est pas de faire 25 ou 30 kilomètres, mais de les avoir fait la veille et de rester en mesure de les faire le lendemain...
ULTREIA (En route...)
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Un pélerinage n'est pas un voyage ordinaire. La lente pérégrination sur les antiques chemins de Saint Jacques de Compostelle est aujourd'hui souvent vécue comme une quête de liberté.
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Un tel voyage est une parenthèse dans l'agitation quotidienne; c'est aussi un repos de l'esprit qui a besoin de se ressourcer; c'est également l'apprentissage de la liberté!
Sur le chemin, je n'ai jamais regretté mon parti-pris de solitude, même si souvent, j'ai apprécié la rencontre fortuite de pèlerins.
Un des grands bénéfices de ce voyage c'est son aura de liberté: tout porter sur soi, ne dépendre de personne ni d'une machine, s'arréter où et quand bon vous semble!
On découvre aussi une nouvelle arithmétique du temps; on a l'impression de vivre dans un monde second, en marge du monde réel. Dans un monde qui, sous l'apparence du nôtre, serait détendu aux deux sens du terme : décontracté quant à son mode de vie, mais aussi considérablement étiré! En effet, pour qui chemine à 4 kilomètres/heure, les villages et restaurants se font rares...
La vraie découverte, c'est aussi celle de la fatigue physique, donc du plaisir du repos, de la soif, donc du rafraichissement.
Cette expérience enrichissante intérieurement qui est de suivre un chemin, une voie, n'est pas sans rapport avec ce que je vis dans ma pratique des Arts Martiaux.
Dés l'aurore, vous avez derrière vous la lumière, elle vous poussera aux épaules, elle vous imposera votre ombre, cet autre vous-même.
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