On a pu ainsi remarquer les similitudes : le nuki, manière de dégainer, qui devrait être celui du iaïdo, les déplacements d'esquives courts et rapides, les taï sabaki identiques, l'appréciation et l'importance des distances, l'état de mushin (esprit calme et vision globale), qui justifient que les katas (et plus généralement le iaïdo) sont un apprentissage de base et complémentaire de la pratique plus sportive et plus orientée résultat du kendo.
Mais il y a aussi des différences.
Elles sont essentiellement liées à la différence de nature qui existe entre le kiri (la coupe) du iaïdo ou des katas, qui est destinée à vraiment "trancher" l'adversaire, "ipponme, nipponme, et suivants des katas, mae, kesa giri, shiho giri et suivants du iaïdo, et la "touche" du kendo, qui même si elle doit conserver la forme de coupe et non de frappe, doit être "lancée" (comme une canne à lancer de pêche) très loin par les bras, la main droite impulsant la rotation et la direction, et la main gauche avançant le plus loin possible, et elle doit être "marquée", c'est à dire que le shinaï s'arrète juste après l'impact grâce au "shimeru" (torsion de la serpillière!), et par le "fumikomi".
Une soirée que j'ai trouvé vraiment très instructive !
Marcel